Une tite histoire ?

Voilà, mon truc c'est l'écriture et j'avais envie de vous faire lire ça :



Voici l'histoire d'une petite fleur.
Toute seule dans un pré verdoyant, elle était était magnifique et parfumée.
Tous ceux qui se promenaient l'apercevaient tant elle resplendissait par ses couleurs chatoyantes.
Jaune et rouge, ses larges pétales attiraient inévitablement le regard.
Les gens s'en approchaient pour l'admirer de plus près. Curieux de voir cette unique fleur au beau milieu de la verdure.

Penchés au-dessus d'elle, ils respiraient son parfum si doux et enivrant.
Immanquablement, ils avaient envie de la cueillir et l'emporter chez eux.

L'un pour l'offrir à sa belle, l'autre pour décorer et parfumer son salon.

Au moment de tendre la main cependant, ils avaient tous la certitude que s'ils la cueillait, la fleur allait mourir rapidement.
«Il vaut mieux la laisser ici » se disaient-ils. Tous.

Alors, à chaque fois, cette petite fleur se sentait triste.
Elle voyait chaque personne s'approchant d'elle comme un nouvel espoir et les voyait s'éloigner avec autant de regrets.

Elle aurait tant aimé qu'on la cueille.
Ne pas vivre longtemps mais faire le bonheur de quelqu'un, qu'on prenne soin d'elle.
Ne plus être seule.

Alors chaque soir, à la nuit tombante, ses pétales se refermaient sur son chagrin.
Au matin, les premiers rayons du soleil lui redonnait du coeur et elle se montrait radieuse en pensant qu'aujourd'hui peut-être, on allait la cueillir.

Mais les mois passèrent et l'hiver arriva.
Personne n'osa l'arracher à sa terre et elle mourut en silence.

Et une fine couche de neige la recouvra de son linceul.


si ça vous a plus, j'en mettrais une autre

J'adore, jolie métaphore sur... heu le bonheur je dirais Vivre plus ou vivre mieux hein...

J'aime bcp écrire aussi, je crois qu'on va vraiment se marier finalement

merci Célia.
J'espère te lire bientôt.

Je vais en remettre une autre, plus longue et genre flippant.

Toom a écrit:

merci Célia.
J'espère te lire bientôt.

Je vais en remettre une autre, plus longue et genre flippant.

Owi owi, flippant

Et de rien

je vais devoir la mettre en plusieurs posts.

On y va pour les premières pages ?

Ouaips, envois la sauce ^^

22h00

- T'as du feu ?
Paul farfouilla dans la poche de son Jean et lui tendit son briquet, il fit tourner la molette et la petite flamme éclaira leurs visages d'ombres mouvantes.
- Quoi ? Pourquoi tu fait cette tête-là ?
Il soupira.
- Tu le sais bien, on en a déjà parlé. J'aime pas qu'on fume dans ma bagnole merde !
Déjà, il avait une sainte horreur de l'odeur de la clope en général mais dans sa voiture ! Il avait l'impression d'être une taupe dont on enfume le terrier pour la faire déguerpir !

Et hors de question d'ouvrir les vitres, il neigeait dehors et il devait faire un ou deux degrés en dessous de zéro.

- Ok oui ...
Victor rangea sa cigarette dans son paquet et s'excusa :
- Tu sais, c'est parce que je me sens un peu nerveux alors ...

Laissant sa phrase en suspend, Paul devina la suite.
" ...Et ça te donne le droit de m'enfumer comme un jambon ! Et je peux m'estimer heureux que tu n'ai pas eu envie de t'allumer un petit joint pour te détendre !"

Dans la 206 il commençait à faire frisquet et bientôt, ça allait être le frigo le plus moderne qu'ils ait connus. Le problème, c'est qu'ils allaient devoir vivre dedans encore une heure ou deux.


La baraque en vue à quelques mètres, ils étaient arrivés discrètement en fin de soirée. Pas question de démarrer le moteur pour avoir du chauffage.
La discrétion et la patience avant tout ... Tant pis.

La proprio ayant fermé ses volets depuis un moment, il fallait attendre qu'elle s'endorme ...

22h30

- Bon, je crois qu'elle dort là ...
Victor n'en pouvait plus. Il fallait passer à l'action.
Paul, sans même lui jeter un regard lui répondit :
- Possible, mais j'aime pas les "je crois". On va encore attendre un peu.

22h45

- Putain j'en peux plus de me geler les couilles dans cette bagnole !!!
Ca y était, Victor pétait un plomb.
- Bon, on se calme. Ok ?

Paul se devait de gérer la situation. C'était un "gros poisson" et on il avait besoin de quelqu'un pour ce coup-là. Manque de bol, il était tombé sur un abrutit qui perdait son sang froid.

Oh ... Victor avait un passé glorieux dans le domaine du vol !

Un mec plutôt mignon, ayant des tas de nanas qui tournaient autour de lui au lycée.
Mais crétin comme c'est pas permis !

Si bien que toutes les filles qui tournaient autour de lui finissaient immanquablement par le fuir.
Comme la publicité d'une crème pour la peau qui non seulement ne marche pas mais qui en plus, vous colle une allergie !

Est-ce par frustration ou par ennui, il commença à voler deux ou trois bricoles dans des magasins.
Et là ... Il était doué.

Des babioles au début puis après ... des chaussures de marque, puis des bijoux.

Un beau jour, il tenta d'ouvrir la porte d'une maison et il y parvint. Oh ... il n'emporta rien de très précieux. Il était un peu paniqué comme un artiste lors de son premier concert.
Mais bon ... Il avait franchit une étape.
Puis il s'attaqua à une autre maison .. et une autre ... une autre.

Jusqu'au jour où il entendit parler de cette femme devenue richissime à la suite d'un héritage de son père.

Une femme seule dans une maison isolée.

Il calcula ses chances, mesura les risques ... Il prit alors un jour une décision. Celle qui allait finalement bouleverser sa vie.

En faire un cauchemar.

Depuis longtemps Paul donnait dans la "haute voltige" si l'on peut dire. Les petits larcins à droite à gauche, c'était fini.
Il était VRP pour une marque d'aspirateur. Rien de plus banal.

Sauf qu'il faisait vivre sa femme et ses deux enfants dans un pavillon de deux cents mètre carré avec piscine, qu'il avait une petite voiture sportive pour trainer en ville et une grosse berline pour balader toute la famille en voyage.

Bien que soupçonneux, les flics comme les voisins n'avaient aucune preuve.

En fait, notre brave Paul, représentant en aspirateur faisait juste son boulot. Mais il avait un truc en plus.

Déjà, il savait mettre en confiance les gens. Il ne cherchait pas à vendre ses produits. Il sympatisait, avait du bagout. Tellement que parfois, des gens le faisait entrer chez eux et lui offrait même un café.

Et dans ces cas-là, il répondait poliment, tenait la conversation. Mais surtout ...
Il observait.

T'écris vraiment bien, c'est fluide, ça se lit facilement, pi avec qques touches d'humour quoi demander de plus ?


Par contre...

Citation :

sur un abrutit

Abruti c'est sans "T"...


*Je suis déjà dehors*


Enfin non, je veux rester là pour la suite quand même ^^

ah oui, désolé pour les fôte dortografe

Bon ben si tu aimes ...

Une toile de maître accrochée à un mur. Une argenterie rare sur un buffet de salle à manger. Une alliance ornée d'un diamant ... Il remarquait tout.

Dans ces cas-là, il revenait une ou deux semaines après, juste le temps d'observer les moeurs des occupants de la maison. Histoire de choisir le moment idéal pour passer à l'action.
C'était un pro. Il était équipé et ne paniquait jamais. Il avait ses méthodes et jusqu'à ce soir, elles avaient fait leurs preuves.

D'habitude, il travaillait seul mais pour ce coup-là, il avait besoin d'aide. Il avait prit contact avec Victor.
Un amateur certes ... Mais un type efficace et costaud.

00H15


C'est partit !
Victor avait fini par s'assoupir et sursauta.
Hein ? Quoi ?
Paul lui donna les dernières consignes tout en sortant de la voiture.
Tu mets un bon coup dans le pêne de la porte et on fonce.
Il sortit le pied de biche du coffre.

Tandis que Victor fractura la serrure, Paul vissa le silencieux de son 45

Eh mais c'est quoi ça ?
Ta gueule. Avance.
Et quand Paul prenait se ton là, personne n'avait envie de répliquer.

00H17

Il actionna l'interrupeur, juste le temps de se remémoriser les lieux. Il l'éteignit aussitôt. Il passa devant Victor et se dirigeat droit vers l'escalier, montant les marches deux par deux.
Trois portes à l'étage, deux chambre et une salle de bain.
Victor allait lui poser une question mais Paul ouvrit une des portes.
Il alluma la lumière.

La femme se redressa violement et marmonna quelques mots inaudibles. Elle s'appuya sur son bras droit et les yeux encore plein de sommeil, elle eu juste le temps d'appercevoir deux visages qui lui faisaient face.
Elle ne réalisa même pas qu'elle mourrait lorsque deux balles se logèrent dans son front.

Paul éteignit la lumière et referma la porte mais Victor vit bien malgrè lui les deux minces lignes sanglantes qui barraient verticalement le visage de la femme comme les peintures de guerre d'un Sioux partant au combat.

Victor était livide.

- Putain tu l'a butée !!! T'es complètement cinglé ou quoi ?
- Y en a pour deux heures à fouiller toute cette baraque, elle se serait forcément réveillé à un moment ou à un autre.
Paul était d'un calme olympien, il remit son arme dans une poche du sac de sport qu'il avait emporté.
- D'accord mais il aurait suffit d'un chiffon imbibé de chloroforme !
- Non. Ca marche dans les films. Mais maîtriser une femme qui panique, dans la réalité, c'est trop risqué. Elle aurait finit par gueuler et les sons portent loin par ici, surtout la nuit. D'ailleurs, tu ferais bien de la mettre un peu en veilleuse toi aussi.

Il ouvrit à nouveau la poche qui contenait le flingue et Victor comprit que c'était un sage conseil.
Ouais ... Vallait mieux la fermer.

"Il serait capable de me faire taire de façon définitive. Il est cinglé."

En fait, Victor commençait sérieusement à regretter d'avoir accepté de donner un coup de main à Paul. Mais c'était trop tard.

- Bon, maintenant que tu es calmé, tu vas examiner l'autre chambre, pendant ce temps, je vais voir en bas ce qu'il y a. Ok ?
- Oui .. oui ça marche

Tout en ouvrant les tiroirs du bureau de l'autre chambre, il ne parvenait pas à se défaire de l'image de Mlle Blanchon avec ses deux parallèles rouges lui coulant jusqu'aux joues. Rien de très spectaculaire comme une tête exlplosée au fusil de chasse certes ... Mais c'était la première fois qu'on abattait quelqu'un devant lui. Et surtout, il ne s'y attendait pas.

Dans le dernier tiroir du bureau, tout en bas : Bingo !!!

Des reflets dorés et scintillants ... A tel point qu'il était presque douloureux pour lui de les fixer, ses pupilles habituées à la pénombre se contractèrent vivement mais il ne pouvait pas détacher son regard du butin qu'il avait découvert.
Il plongea sa main dans les bracelets argentés, les bagues ornées de pierres précieuses et autre colliers en or avec délice. Comme il l'aurait fait entre les cuisses d'une femme.

Il en prit une pleine poignée et ... il entendit un bruit. Venant de la chambre d'à côté.

Tous les bijoux retombèrent au fond du tiroir dans un tintement mélodieux.

La suite la suite

Il braqua sa lampe torche vers sa droite, d'où lui était parvenu ... Quoi ? Un bruit ?
Paul s'occupait du rez de chaussé, il n'y avait personne d'autre que lui à l'étage. Excepté la morte.
" Paul a finit son inspection, voilà tout ... Ou peut-être qu'il a besoin de moi pour déplacer quelque chose ... Si ça se trouve, il a juste envie de me faire peur. Allez savoir !
Si c'est le cas, il va se prendre une sacrée engueulade ! Ou mon poing dans la tronche !
Ou même les deux !!!

Armé ou pas, il ne me tirera pas dessus parce qu'il a encore besoin de ..."

Criiiiiic, Criiiiiiiiiiiic ....

Comme des talons trainants sur du bitume, se dit brusquement Victor.
Ou comme des ongles grattant une porte.

"Je ne l'ai pas imaginé hein ?"

Tandis qu'il se posait la question à voix haute, le bruit cessa. Il eu soudain très envie de sortir de la pièce. Mieux : Se tirer carrément de cette foutue baraque ! Et en vitesse !
La faible lueur de sa lampe lui parut tout à coup malsaine. Elle rendait trop de reliefs difformes, trop de creux obscurs. Mais surtout, il y avait la porte.
Il était sûr qu'à l'instant où il l'éclairerait, elle allait s'ouvrir. Lentement ... Et qu'il verrait la femme avancer vers lui, ses bras allant et venant, cherchant à saisir. Les deux sillons sanglants gouttant sur le col de sa chemise de nuit, imbibant le tissus et s'étalant comme des roses pourpres.

Il oublia le dernier tiroir et le trésor qu'il contenait. Plus rien n'avait d'importance hormis le fait de rentrer chez lui !

Mais pour cela, il devait commencer par franchir cette fichue porte. C'est à l'instant où il tendit sa main vers la poignée qu'elle commença à s'ouvrir.

Son coeur fit un triple saut périlleux dans sa poitrine. Mais ce n'était pas la morte
La femme ! Pas la morte ! La femme morte si tu veux mais pas LA MORTE !!!
Il fallait se ressaisir.

Bien sûr c'était Paul qui venait voir où il en était.

- Tu ... Tu m'a foutu la trouille de ma vie ! Espèce de connard !
Paul le regarda une seconde ou deux, les yeux mi-prédateurs, mi-amusés.
- Désolé, excuses moi.
Mais le ton de sa voix révélait qu'il n'en pensait pas un mot. Rien que pour ça, Victor eut envie de mettre ses mains autour de son cou et de serrer ... serrer ...
"Du calme ... Ok ? On reste calme"

- J'ai décroché le jackpot dans le tiroir du bas, vises un peu.
Braquant la lampe vers le tiroir, milles étincelles illuminèrent la pièce.
Paul fit un large sourire.
- Nickel ! On charge tout ça et on redescend.

00h40


Paul entassait les bijoux dans le sac de sport sans plus de précautions qu'il ne l'eût fait avec des paquets de boulons. Victor voulait lui parler des bruits qu'il avait entendu mais ne savait pas trop comment s'y prendre sans passer pour un dingue.
Il imagina un moyen d'aborder le sujet. Il fallait également qu'il se rassure. Dans la chambre d'à côté, il y avait bel et bien le corps parfaitement inerte de la propriétaire.

Ok mais si elle est bien morte (et comment en pourrait-il être autrement ?) alors cela signifiait qu'il avait imaginé ces bruits ?
Et alors ... Quoi de plus normal ? Le stress lié à ce cambriolage, celui dû aussi au meurtre auquel il venait d'assister. Ses nerfs devaient être aussi tendus que les cordes d'un piano à queue.
Et puis ce cadavre encore chaud à quelques mètres d'ici, gisant dans son lit ... Dans une maison isolée au beau milieu d'une nuit glaciale. Bien plus qu'il n'en faut pour craquer.

Hallucination auditive ?
Parfait ... ça lui convenait.

Son esprit fit alors une nouvelle donne : A tu songé aux rats ? Non mais maintenant que j'y pense ...
Il trouva curieux la façon dont il parvenait à réfléchir depuis les cinq dernières minutes palpitantes de sa vie. Son cerveau, prit dans la mélasse la plupart du temps, semblait capable de s'en débarrasser s'il était sous tension comme un chien qui s'ébroue après un bain.
Bien sûr, des rats ou des souris ! Ils étaient en pleine campagne après tout. Entre nulle part et ailleurs, quoi de plus normal que d'y trouver quelques bestioles dans ce genre ?

Sauf que ...

Sauf qu'il n'y croyait pas. Pas du tout.

La maison était vieille certes, y avait qu'à voir la toiture, le crépit qui foutait le camp par plaques et les volets qui pendaient comme des dents pourries prêtes à tomber.
Vu de l'extérieur, la maison paraissait être rongée par la lèpre. Mais à l'intérieur, tout était nickel.
Des meubles en chênes restaurés aux moquettes neuves et épaisses, tout était propre.

C'est pas possible de trouver des rats là-dedans !

Mlle Blanchon avait reçut la visite de Paul avec enthousiasme, trop heureuse de voir enfin un être humain depuis l'enterrement de son père. Ce dernier était à la tête d'une fortune estimée à vingt millions d'euros - au bas mot- et elle en était l'unique héritière.
Il le lui avait dit alors qu'il se mourrait dans son lit d'hopital d'une pneumonie mal soignée. Et il l'avait répétait à qui voulait l'entendre.
En particulier à sa tendre épouse !

Qui profitait des séances de soins de son mari au début de la maladie pour faire des galipettes avec un autre.

Tout à sa fille, rien à sa femme.

La nouvelle s'éventa comme une bière mal bouchée, provoquant par la même occasion une vague de jalousie qui avait emporté toutes ses relations familiales, si peu nombreuses furent-elles.

Mais non content de briser les liens de sang, ce qui devenait un raz de marée s'attaqua à tout son entourage. Elle vit petit à petit sa meilleure amie s'éloigner d'elle comme si elle grouillait de maladies rares et déplaisantes.
Une fois, une seule, elle tenta de comprendre pourquoi elle était si jalouse et lui posa carrément la question.
- Qu'est-ce qui cloche ?
- Ce qui cloche ? Tu vois ma chérie, tu as à peine quarante ans et ton père vient de mourir. Pour fêter ça, tu viens d'acheter une vieille maison et tu la fait refaire, tu vas probablement quitter ton boulot.
Ce qui cloche ? Rien ma chérie ... Va t'amuser avec tes beaux jouets comme ta BMW toute neuve par exemple.

La rage lui emplit le coeur. Jamais elle n'avait agit comme une garce. Jamais elle n'avait attendu le décès de son père pour profiter de sa fortune et elle ne laisserait personne penser le contraire.

T'écris vraiment très bien

Merci

- C'est ça ? C'est la maison ? La voiture ? Le fric ?
Il a voulut me donner son argent, c'était son choix, son droit ! Avec, j'ai acheté la maison qu'il aimait tant. Quand on passait devant en se promenant, il disait toujours qu'elle lui plaisait mais à l'époque, elle n'était pas à vendre.
Et la voiture, tu veux savoir ? Celle que j'avais bouffait presque autant d'huile que d'essence, elle tombait en panne au moins une fois par moi. Qu'est-ce qu'il fallait que je fasse ? Rouler avec une poubelle alors que je pouvais en acheter une neuve ?

Pauvre conne !

Et c'est sur ces dernières paroles, pas si belles que ça, qu'elle mit un terme définitif à cette relation qui avait commencé alors qu'elles étaient adolescentes.
Quelqu'un là-haut lui avait offert une fleur et même si son parfum lui mettait parfois les larmes aux yeux, elle s'en enivrerait.

Toujours préoccupé par cette propreté ambiante, Victor conclut qu'une telle femme ne supporterait guère la présence de rongeurs entre ses murs et qu'elle avait dû remédier au problème en contactant une entreprise de dératisation avant même d'habiter ici.
Mais une petite voix lui disait qu'entreprise ou pas, on était entouré de champs. A moins de livrer une croisade quotidienne, les mulots, écureuils et compagnie étaient inévitables.
Une deuxième voix, beaucoup plus ferme que la première, fit son entrée en scène :

Arrêtes de te raconter des histoires ! Tu sais très bien que ce n'était pas une bestiole ! C'était ELLE, la morte ... Ou appelle là comme tu veux !
Il faut que j'en ai le coeur net, décidât-il.

On devrait aller voir à côté si rien ne traîne dans sa chambre, non ?
- Tu veux entrer là-dedans ?
Paul avait un petit sourire narquois
- Euh ... En fait je pensais plutôt que toi tu pourrais y aller. Je n'aurais pas le cran. Et je m'en fous de ce que tu peux penser !
- Je pense que tu a raison, c'est tout. Je vais y aller. Toi tu vas charger la télé dans le coffre. La télé, le magnétoscope, le lecteur DVD. Enfin bref, tout le tremblement ok ?
Victor fut soulagé et répondit avec un peu trop de précipitation.
- Ok je m'en charge ! Pas de problème, tu peux compter sur moi. Ensuite on se tire hein ?
- Bien sur qu'on se tire ! Que veux-tu faire d'autre ? Une partie de jambes en l'air avec la proprio ?
Paul partit d'un grand rire sincère mais Victor ne partagea pas son humour

Paul va t'il ressortir de la chambre? Suspense.....

Je veux savoir, je veux savoir

Toooooooooooooommm reco toi d'y suite