Textes sur les saisons

Alors voilà, chacun pourrait poster un tit texte sur la saison de son choix, ce serait sympa ^^

Pour ma part je mets un poème que j'avais écris à l'occasion du bac blanc de français ya de ça... qques années on va dire M'étais fait allumer parce que j'avais pas mis de titre alors on va dire que ça s'intitule "l'hiver"




Le soir, assise sur ce banc, je songe à la chaleur, de cet été perdu. L'automne est là, emportant avec lui, le silence de la nuit. Seul le vent, dans la cime des arbres nus soufflant, vient troubler ce silence pesant. J'attends impatiemment, un signe, un son, un murmure.

J'attends ces ciels grisés, ces lunes éternelles. J'attends ces temps aimés, ces doutes intemporels. Viendras-tu demain, beau soleil de cendres? Viendrez-vous enfin, neiges scintillantes? Oui, j'attends, j'espère sans un mot, que mon être ébloui, par la chaleur du jour, puisse enfin sans répit, demeurer pour toujours.

J'entends au loin ce murmure, douce et tendre musique, je distingue, tombantes, ces larmes du ciel, émeraudes antiques. Bientôt tu seras là, hiver des souvenirs, quand enfant j'étais là, pour te voir revenir. Tes diamants repeindront, de leur couleur lumière, mes paysages obscurs, encres noires d'hier.

Toi, saison sombre, qui éclaire mes ténèbres, toi saison de l'ombre, qui receuille mon être, quand viendras-tu? Toi, tes vents saisissants, qui emportent mes peines, toi, ton sourire glacial, qui réchauffe mon coeur, seras-tu la demain, pour réjouir mon âme?

J'attends, je t'attendrai, et bientôt dans mon coeur, ce feu me consumant, et bientôt à ton heure, cette saison tremblante. Oui, je t'attendrai, j'espérerai sans un mot, que dans un dernier souffle, ta visite m'effleure.

Mais j'appercois déjà, ces plumes vacillantes, premiers flocons de tes heures de haine, premiers flocons qui effacent ma peine, ces premiers flocons du ciel, qui sans un bruit, vont rassurer mon être.

Viendras-tu demain, mon beau soleil de cendres? Viendrez-vous enfin, neiges éternelles? Vous qui sans un bruit, allez rassurer mon être?

c'est vraiment très beau.

Je plussois j'aime beaucoup

Mici bien

t'en a d'autres ?

Heu en textes j'ai juste qques trucs que j'avais écris au lycée, j'écris surtout des "poèmes" en fait, histoire de me défouler Mais vais voir ^^

Balances-nous ça à l'occasion

J'en ai lu certains elle est très douée

Un vieux poème (promis je vais chercher des textes un peu plus récents )

Sans un mot

Sans un mot
Tu as saisi ma main
Sans un mot
Tu m'as amené loin
Loin de cette haine
Loin de cette indifférence
Tu m'as ouvert les yeux
Sur un monde oublié
Oublié par les années
Oublié par les rêves
Tu m'as montré les cieux
Les plus belles étoiles
Celles qui illuminent
Mon ciel mort et obscur
Tu m'as confondu
Dans la brise d' été
Emporté par le vent
Des plus froides tempêtes
J'ai volé avec toi
Avec le grand condor
Traversé avec toi
Les sables du Sahara
Tu as ouvert mon coeur
Aux plus belles merveilles
Fais évader mon âme
De cette prison de verre
J' ai retrouvé l'espoir
D' un jour guérir mon âme
J' ai retrouvé la paix
En domptant les ténèbres
Oui j' ai longtemps espéré
Ces paysages figés
Ancrés dans l'air du temps
Comme les plus beaux témoins
D'un passé oublié
Sans un mot, tu as saisi ma main...

Mici ma pessa Pi je sais que t'écris un peu aussi et que c'est pas mal

génial ... tu es très douée.

Merchi ;) J'en mets qques autres plus récents que j'ai récupéré

Desillusions

On y croirait presque
Que l' issue est certaine...
On y croirait presque
Que tout n' est pas qu' haine...
Jusqu' au bout
Jusqu' au jour...
Où les rires se fanent
Où les sourires s' affament
Où les promesses s' entament...
On y croirait presque
Que tout n' est pas si noir
On y croirait presque
Qu' il reste encore un espoir
La vie nous joue des tours
La vie se meurt d' amour
La vie aussi a ses détours...
Et la lueur au loin
Qui nous semblait si proche
Ne devient plus qu' un point
Qui des ténèbres nous rapproche
Un jour il fera beau
Mais je n' ai plus de mots
Tout me semble si faux
Dans ce monde si sot...
Un matin il fera jour
Tout n'sera plus si lourd
Et enfin ces vautours
Iront faire un ptit tour...




M'enfuir

M' enfuir
Vers l' infini
La où les étoiles règnent
Sur un monde sans peines
Là où les ténèbres fleurissent
Sur ces terres si arides
Oui partir, courir, m' enfuir
Partir loin de cette haine
Courir à en perdre haleine
M' enfuir, disparaître
Ne plus avoir à choisir
Ne plus avoir à souffrir
Juste atteindre le bout
De cette route étroite
Juste venir à bout
De ces ronces, ce brouillard
De ces mains qui m' aggrippent
De ces mots qui m' accablent
Courir courir courir
Trébucher, se relever
Se relever pour mieux tomber
Une fois la fin atteinte
Une fois les ténèbres...
Laissez moi m' y engouffrer
Laissez moi m' y plonger
Laissez moi tomber...
Pour toujours...


Agoniser de toi

Pourquoi je continue à penser à toi ?
Pourquoi je ne fais que penser à toi ?
Alors que c' est si dur ?
Alors que ça fait si mal ?
Le plus simple serait de t' oublier...
Oublier ces images qui me hantent
Oublier ces souvenirs grisés
Oublier ce passé qui me colle à ta peau
T' oublier tout simplement...
Je dois aimer souffrir
Je dois aimer mourir
Mourir de toi et mourir de nous
Mourir de ce que nous ne seront plus...
Peut-être que j' y trouve un réconfort
Un bonheur sombre et douloureux
Peut-être que c' est le seul moyen
De ressentir encore quelque chose
Je m' accroche à nos mémoires
Pour nous faire vivre encore un peu
Pour me faire vivre encore un peu...
Si je t' oublie c' est le vide, le néant
L' absence de toi et de toute raison
Je suis folle de ne penser qu' à toi
Mais si je t' abandonne je sombre
Mais si je t' abandonne c' est l' ombre...
Mais si je me souviens...
Si seulement tu pouvais disparaître
De mes cauchemards et insomnies
Et si seulement tu pouvais apparaître
Dans mes rêves et dans mes nuits...
Envie de te garder, envie de t' oublier
Envie de te laisser, envie de t' enlacer...
Je souffre mais t' oublier me tuerait
Tu es cette lueur macabre
Qui éclaire mes ténèbres
Tu es ce sang impur
Qui m' eccorche les veines
Tu es ce qui me fait vivre
Ce qui me fait souffrir
Tu es ma rancoeur
Tu es ce poignard qui m' égorge
Ce poison qui me ronge
Je te ressens si fort
Et pour toujours je n' agonise que de toi...



Et puis un petit dernier, Pessa tu comprendras surement qui est le "tu" dans l'histoire


Laisse toi mourir

On en revient toujours à ça
Tant de luttes, de guerres perdues
Tant de batailles en vain...
Nous qui sommes si peu de choses
Nous qui ne sommes si rien...
Nous qui pensons que tout nous ment
Nous qui pensons que tout nous tue
Nous qui pensons que tout nous détruit
Mais non, au final il n' y a rien d' autre
Que quelques brins de poussières
Légers comme la neige en hiver
Éphémères comme la pluie en été...
L' impression de manquer de foi
L' impression de mourir parfois
L' impression d' avoir ce poids
Le poids d' un monde trop froid
Mais non, nous ne sommes rien
Et tous ces sentiments, toutes ces peurs
A quoi bon...?
Rien ne sert de se faire souffrir un peu plus
Rien ne sert de se détruire un peu plus
La vie suffit, et nous ne sommes rien...
Alors finalement, je vais sourire
Fais toi souffrir, laisse toi mourir
Si la douleur et le doute t' inspire
Mais je n'me laisserai pas détruire...

j'aime tout particulièrement "Agoniser de Toi"

Quel talent ! Vraiment, je suis scotché !